par 11 pays
L’Accord global et progressif de Partenariat transpacifique (CPTPP) a été signé
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1066478/apec-trudeau-sommet-vietnam-entente
Le CPTPP a été signé le 8 mars 2018 à Santiago, au Chili. 11 pays de la région Pacifique prennent part à l’accord de libre-échange : l’Australie, Brunei Darussalam, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. La version anglaise contrôlée juridiquement de l’accord a été publiée le 21 février 2018 par la Nouvelle Zélande, dépositaire du traité. Le Mexique a quant à lui publié la version espagnole.
Lors de la cérémonie de signature, des lettres annexes ont également été signées, dans le but d’exclure le RDIE obligatoire entre la Nouvelle Zélande et cinq autres pays : l’Australe, Brunei Darussalam, la Malaisie, le Pérou et le Vietnam.
En outre, le Canada, le Chili et la Nouvelle Zélande ont signé deux déclarations conjointes : l’une portant sur la Promotion d’un commerce progressif et inclusif, représentant les engagements des pays en faveur des objectifs de développement durable et du changement climatique, et l’autre sur le RDIE, réaffirmant le droit des parties de réglementer et leur intention de promouvoir la transparence dans les procédures de règlement des différends.
Donald Trump, le président des États-Unis avait déclaré le 13 avril 2017 qu’il envisagerait de joindre le CPTPP s’il était « nettement meilleur » que l’accord négocié par son prédécesseur Barack Obama. En janvier 2017, Trump avait retiré les États-Unis de l’ « horrible » TPP-12. Il a récemment demandé à ses conseillers au commerce d’étudier la possibilité de joindre le CPTPP.
Le ministre japonais du Commerce, Taro Aso, a déclaré qu’il se féliciterait de cette possibilité, tout en devant vérifier la situation avec attention. Il a ajouté que Trump « est une personne qui peut changer de manière imprévisible, donc il pourrait dire le contraire demain ». Le ministre néozélandais du Commerce, David Parker, s’est dit ouvert à la possibilité tout en soulignant qu’il n’était pas encore certain que « cela soit vrai ».